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  • Photo du rédacteurAnne-Sophie Bourrigaud

Les 3 pouvoirs de la gouvernance et les règles de subsidiarité, par Olivier de La Chevasnerie

Dernière mise à jour : 20 févr. 2019



Le #CaféduBOSS du 22/01/2019 a abordé avec une quarantaine de dirigeants de la Région Pays de La Loire la thématique de la gouvernance et de la subsidiarité. Des thématiques abordé par deux pointures dans ces domaines : Anne Blanche (administratrice) et Olivier de La Chevasnerie (Sygmatel, Réseau Entreprendre).


En complément de l'article sur l'intervention d'Anne Blanche, nous partageons ici le retour sur notre entretien avec Olivier.


Olivier, quel éclairage pouvez-vous nous apporter sur les principes d’un bonne gouvernance ?


Il faut bien avoir en tête qu’une bonne gouvernance relève d’un bon équilibre entre les 3 pouvoirs que sont :

  • le pouvoir exécutif assuré par le dirigeant opérationnel qui propose et met en œuvre la stratégie,

  • le pouvoir souverain incarné par les associés ou actionnaires majoritaires qui valide la stratégie et contrôle sa mise en application,

  • le pouvoir de surveillance composé de membres extérieurs à l’entreprise qui challenge le pouvoir exécutif et le pouvoir souverain sur la stratégie et sa mise en œuvre.

Une bonne gouvernance c’est presque « l’éclatement de la bulle du dirigeant » en ces trois pouvoirs pour l’aider à construire ses décisions, sachant qu’il continuera à les prendre seul.  


Mais une fois cette organisation de la gouvernance mise en place, il ne faut pas de règles de fonctionnement ?

Si bien sûr car il est naturellement compliqué pour un dirigeant créateur de son entreprise de partager son pouvoir et de confier des responsabilités et la logique de délégation ne répond pas toujours aux enjeux.


Dans une bonne gouvernance, il faut que les 3 parties s’entendent avant tout sur une « vision partagée » (de la stratégie, du rôle de chacun,…) par tous les pouvoirs, et ensuite la subsidiarité peut devenir la règle qui permet à chacun de décider et de s’organiser comme il le souhaite sur les sujets dont il est responsable.


Par exemple ?


Un Président de société fonctionnant de manière vertueuse avec son Directeur Général dans une logique de subsidiarité lui confiera les rênes de la société sans autre limite que de respecter le cadre, la stratégie, la vision partagée avec les autres pouvoirs de la gouvernance.


Le modèle de subsidiarité est puissant et impacte fortement l’avenir de la société qui l’applique !


 

Qui est Olivier de La Chevasnerie ?


Fondateur (2004) et Président de la société Sygmatel, groupe d’électricité familial (37 millions d’Euros de Chiffre d’Affaires, 330 salariés, 11 sites d’implantation avec le siège social à St Herblain)


Président du Réseau Entreprendre National depuis 2018 après avoir présidé le Réseau Entreprendre Atlantique (2012-2016)


Olivier est passionnée par l’accompagnement d’entrepreneurs. Il a notamment accompagnée Cyrille Corlay au lancement de BOSS to BOSS.



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